L’art de la table dans tous ses états au Kirghizistan
Les influences nomades se retrouvent dans la manière d’être des Kirghizes. Ce peuple possède une personnalité qui lui est propre, et qu’il est passionnant de découvrir. Sa cuisine, en particulier, suscite des réactions diverses parmi les goûteurs. En tout cas, il s’agit d’un voyage qui ne se finit jamais en demi-teinte. Soit on aime ce pays, soit on le déteste.
Commencer par connaître les règles de savoir-vivre dans le Kirghizistan
Manger dans un pays signifie se conformer à ses règles de politesse. Le touriste ne doit jamais se comporter en conquérant dans un territoire donné. Ainsi, partout, il faut se plier aux habitudes de son État hôte. Au Kirghizistan, un invité se doit d’apporter un cadeau. Le coût du présent importe peu. Les salutations se veulent simples. Pas de bise, mais une chaude poignée de main entre les hommes. Entre femmes, une accolade avec contact des joues suffit. Les places s’attribuent selon un code social. Il est inutile de le discuter. Une fois tout le monde à table, personne ne pensera à éternuer ou à se moucher devant les autres. Si l’envie devient pressante, il est nécessaire de se détourner. Sinon, il faut présenter ses excuses et sortir discrètement. Cette règle vaut aussi en public. Au Kirghizistan, on mange avec la main droite, et on finit son assiette.
Les plats qui se mangent sans accompagnement en guise de goûter
Les plats kirghizes se mitonnent avec les produits locaux. Les cuisiniers les assaisonnent selon leur goût. Certains mets se mangent sur le pouce, sans trop de chichis. C’est le cas du Manthy ou manti. Au regard, ils rappellent les raviolis. Ils sont simplement plus gros. En général, leur farce se constitue de viande de bœuf, de poulet ou de mouton. Certains restaurants y rajoutent de l’ail, des oignons ou des épinards. Les meilleurs se trouvent dans le centre de Bischek. Ceux qui optent pour un séjour sur mesure en cliquant sur https://ouzbekistan.marcovasco.fr/voyage-kirghizistan.html auront sûrement l’occasion d’y goûter. La version mini et végétarienne s’appelle le Varenik. La pomme de terre qui le remplit. Les samsa aussi se dégustent dans les coins de rue. Il s’agit de succulentes feuilletées de forme triangulaire. Ils sont au bœuf, aux oignons ou au fromage. Ils se veulent croustillants à l’extérieur et moelleux à l’intérieur.
Les mets qui rassasient et revigorent après les visites culturelles
Certains plats sont faits pour bien remplir l’estomac. C’est le cas du lagman. On retrouve dans ce déjeuner deux sortes de nouilles : une normale et une faite avec de l’amidon. Les deux se cuisent à l’étuvée. La soupe prend de belles couleurs et réchauffe délicieusement. Les légumes qui s’y rajoutent comme les carottes ou les pommes de terre lui confèrent de la matière en bouche. On en retrouve partout. Impossible de ne pas y goûter lors d’un voyage sur mesure organisé par un spécialiste. Pour les invités de marque, les Kirghizes préparent le Beshbarmak. Il s’agit de pâtes larges, accompagnées de viande de cheval et de pommes de terre. Une de ses spécificités est que ce plat se mange avec les doigts. Le Chuchuk se trouve être une autre originalité du mets. Ce nom bizarre fait référence à une saucisse.